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L’impact de la COVID-19…L’innovation et le dépassement

2020 aura été une année de grands changements pour les gouvernements, les entreprises et les établissements. Pour certains, elle laissera des traces qui ressembleront davantage à des traumatismes avec la fermeture de plusieurs commerces. Pour d’autres, cette année de changement leur aura permis de développer plusieurs projets et de grandes innovations.

Le déplacement du lieu de travail traditionnel aura une incidence permanente très importante sur nos façons de collaborer avec nos clients, de gérer nos équipes et de piloter nos projets. Dès le début du mois de mars, nous avons déplacé nos équipes à la maison pour nous assurer de leur sécurité. Nous avons dû nous adapter très rapidement et travailler en mode 100% virtuel.

Dans le secteur de l’affichage numérique et des bornes interactives, nous avons rapidement été en mesure de constater la force de nos écosystèmes de partenaires dans la fabrication de mobilier, les fabricants d’écrans et nos partenaires en intégration et installation. Un exemple très concret: en quelques semaines, une borne sanitaire 100% québécoise a vu le jour.

Chez ITESMEDIA, l’innovation a toujours été une priorité dans nos façons de faire. Par exemple, nous avons été un pionnier dans l’intégration des données ouvertes pour le marché de l’immobilier en 2006 dans une borne avec écran tactile, dans les transports publics en 2009 par l’entremise d’API(s) et l’affichage des KPI relié aux systèmes ERP dans les usines dès 2012. Au cours des 17 dernières années, nous avons continuellement investi des sommes importantes pour innover tant au niveau du développement logiciel (tactile, détecteurs, DEL,identification par radiofréquence [RFID], , données ouvertes par des API(s), GTFS-RT) que dans toutes les sphères de notre organisation.

Depuis maintenant plusieurs années, notre plateforme intègre les dernières technologies HTML5 puisque nous savions qu’en poursuivant avec Flash, nous n’aurions pas pu continuer de fournir des solutions innovantes qui répondent aux besoins de nos clients (à lire: Comment survivre à la mort d’Adobe Flash Player ?). Dans ce même ordre d’idées, avec l’objectif de répondre aux besoins grandissants des clients et de nos précieux partenaires, dès les premiers mois de la pandémie, nos équipes ont doublé d’efforts afin d’offrir notre logiciel d’affichage numérique ITESLIVE sur l’ensemble des plateformes pour répondre aux besoins de diffusions des consignes sanitaires. Toujours dans l’optique d’aider nos clients, nous avons également pris l’initiative de distribuer gratuitement du contenu COVID-19.

ITESLIVE maintenant 100% multiplateforme

Nous avons donc déployé rapidement des sites sur LG webOS, Samsung Tizen, Android et Brightsign. Nous avons même repoussé les limites en rendant disponible une version 100% web de notre logiciel ITESLIVE. Cette dernière version permet maintenant aux gestionnaires de réseaux d’affichage numérique de diffuser les mêmes informations non seulement sur l’ensemble de leurs écrans et sur l’étendue de leurs sites, mais également sur les téléphones mobiles, les tablettes et les ordinateurs de leurs employés qu’ils soient au bureau ou à la maison.

Afin de nous assurer de conserver notre place de leader pour répondre aux besoins de notre clientèle, nous disposons d’un plan de développement («ROADMAP») solide pour les 24 prochains mois qui inclut, entre autres, l’implantation de l’intelligence artificielle avec la vision par ordinateur pour l’analyse d’image afin d’atteindre une qualité de diffusion d’image à 100% ainsi que la détection de mouvements pour être prêt à l’après-COVID lors du retour des clients dans les hôtels et les centres commerciaux.

17 ans déjà

J’entame maintenant ma dix-septième année dans le merveilleux monde de l’affichage numérique. La dernière année a été différente et a nécessité de l’adaptation, mais grâce à une super équipe, que je remercie, nous avons été en mesure d’innover encore plus cette année pour nos partenaires et clients.

Je tiens à les remercier: sans eux, nous ne pourrions pas continuer le développement de projets les plus stimulants les uns que les autres.

Un dernier mot pour nos lecteurs: merci de continuer à partager vos commentaires ainsi que notre contenu. Nous demeurons disponibles pour répondre à vos questions et travailler avec vous dans vos projets d’affichage numérique.

L’intelligence artificielle comporte plusieurs aspects et champs d’applications. Comme mentionné dans l’article «L’intelligence artificielle – Les principes fondamentaux», un des concepts utilisés dans ce domaine est celui de la vision par ordinateur. La vision par ordinateur se définit par la capacité d’un ordinateur de remplacer l’œil humain, de traiter l’information reçue et, si désiré, de générer une réponse adéquate. Afin d’arriver à un système de détection de mouvement, l’information d’entrée dans le processus est inévitablement une vidéo. Une vidéo est composée d’une succession d’images en un court laps de temps, donnant ainsi l’impression à l’œil et au cerveau humain d’observer une animation.

Bien que les ordinateurs soient de nos jours très performants, il n’en demeure pas moins que l’analyse de contenu d’une vidéo est très lourde en termes de traitement d’information. À titre d’exemple, une vidéo d’une minute, ayant une fréquence d’images de 60 images à la seconde (60 FPS) et une résolution de 1920 x 1080, nécessite de valider pour chaque image plus de 2 millions de pixels. Étant donné que dans ce contexte-ci, nous désirons détecter un mouvement et donc, identifier les différences entre deux images successives, il y a plus de 4 millions de pixels à valider. Cette opération totalise près de 250 millions d’opérations mathématiques à exécuter en une minute, et ce, uniquement pour identifier les différences entre deux images successives. La quantité d’information à traiter en temps réel dépasse largement la capacité des ordinateurs disponibles sur le marché.

Les chercheurs en visions par ordinateur ont élaboré plusieurs méthodes et algorithmes afin de réduire la quantité d’opérations nécessaires afin d’arriver à une détection de mouvement en temps réel. Afin de faciliter la compréhension, nous allons procéder à l’étude d’un cas concret. Le contexte étudié comportera un écran d’affichage numérique affichant un visage qui observe un passant devant une caméra.

L’information d’entrée est donc la vidéo capturée par la caméra du passant. L’objectif à atteindre est d’isoler sur la vidéo le passant et de déterminer sa direction. Prenons par exemple cette vidéo d’une durée de trois secondes:

Figure 1. Vidéo d’un passant

La segmentation d’images à partir d’une vidéo

Ayant une fréquence de 60 images par seconde, le vidéo totalise donc un total de 180 images successives pendant 3 secondes. Afin de réduire considérablement la quantité d’opérations de calcul, nous allons utiliser la première et la dernière image, ainsi que deux images par seconde, pour un total de 8 images. Les images analysées seront les suivantes:

Figure 2. Segmentation d’images aux 500 millisecondes à partir d’un vidéo

Le masque logique

La prochaine opération consiste à comparer, dans l’ordre, la différence entre deux images séquencées. Comme nous l’avons vu précédemment, une image de ce format contient plus de 2 millions de pixels. Afin de limiter le nombre de calculs de façon substantielle pour repérer une différence entre deux images, nous établirons les sections à valider dans l’image de départ. Afin de couvrir l’image en entier, un masque d’une forme de mosaïque déterminera les emplacements dans les images à valider. Seules les zones établies par le masque seront validées entre les images, ce qui permettra d’établir un ensemble de zones qui représentera un changement entre deux séquences.

Figure 3. Positionnement d’une mosaïque logique sur une image aux fins de comparaisons entre des images successives

La comparaison entre deux images

En appliquant cette opération sur deux images successives, il devient possible d’identifier les différences observées dans les zones vertes. Les différences de contenu dans les zones vertes entre les deux premières images peuvent être validées. Nous allons illustrer ces différences comme étant des zones rouges.

Figure 4. Représentation visuelle des différences observées entre deux images

Analyser et comprendre le mouvement

Afin d’avoir une représentation entière du mouvement observé, l’opération de validation entre images successives doit être appliquée sur l’ensemble des images retenues aux fins d’analyse et de calculs. Prenons par exemple le résultat de la comparaison entre la première et la deuxième image ainsi que la comparaison entre la deuxième et la troisième image.

Figure 5. Résultat de comparaison entre l’image 1 et 2 ainsi qu’entre l’image 2 et 3

Comme démontré dans les résultats de comparaison d’image, en analysant les coordonnées des zones rouges, nous pouvons mathématiquement déterminer que le déplacement, de ce qui a été établi comme étant la zone d’intérêt, est un mouvement de gauche à droite. Nous voyons que dans la première comparaison des zones rouges apparaissent à partir de la deuxième colonne de la mosaïque alors que dans la seconde comparaison, les zones rouges apparaissent à la troisième colonne, ce qui permet d’en arriver à cette conclusion. Ayant en main les données concernant le mouvement observé, il est possible, par des algorithmes paramétrés, de générer une réaction à ce mouvement. Dans le cas où l’emplacement de la caméra posséderait également un écran d’affichage dynamique, il serait possible, par exemple, d’y afficher un avatar suivant des yeux le passant et de diriger graduellement le regard vers celui-ci.

Le domaine de l’affichage dynamique de concert avec la vision par ordinateur promet des innovations d’ampleur. Les interactions sur des écrans tactiles se transformeront en une interprétation de mouvements qui conduiront à l’exécution de commandes. La transformation d’un domaine qui amorce une nouvelle ère apporte excitation et défis multiples. Ce sont les deux ingrédients nécessaires à l’innovation et à la passion des développeurs de produits. La démonstration d’un exemple de détection de mouvement n’est que la pointe de l’iceberg vers un avenir des plus innovant. La vision par ordinateur permettra de comprendre l’audience devant un écran d’affichage dynamique, d’améliorer la personnalisation de contenu, de développer l’interaction humain-machine, et beaucoup plus!

*Source du contenu multimédia
ITESMEDIA – Étude de cas – Industrielle Alliance
https://itesmedia.tv/ressources/comment-industrielle-alliance-a-ameliorer-lexperience-des-visiteurs/

Au cours des dernières années, l’affichage numérique est devenu un outil de communication interne particulièrement important sur les lieux de travail, complétant de ce fait les rencontres en personne, les courriels, les programmes de messagerie, les intranets et les affichages papier. L’affichage numérique est-il encore un outil pertinent malgré l’augmentation du télétravail causée par la COVID-19?

Le télétravail

Pour le meilleur et pour le pire, le télétravail s’est radicalement imposé dans nos vies au cours des derniers mois. Ce changement, redouté par les gestionnaires pendant de nombreuses années, s’est révélé, dans plusieurs cas, très positif. En ce sens, cette métamorphose, voulue initialement temporaire, transformera nos façons de faire pour toujours.

Néanmoins, le télétravail n’est pas toujours idéal, et ce, pour plusieurs raisons: problèmes de concentration, espace de travail improvisé, connexion Internet de mauvaise qualité et les nombreuses distractions. Également, plusieurs personnes préfèrent simplement travailler au bureau ou penchent pour un modèle hybride. Il y a aussi des organisations où le travail à distance n’est pas possible, comme les entreprises manufacturières (à lire: En temps de COVID, comment l’affichage numérique contribue-t-il à la sécurité des employés en usine?).

Bref, les espaces de bureaux sont toujours actifs et ils vont se repeupler à mesure que les gens seront vaccinés.

Comment l’affichage numérique peut-il être utilisé sur les lieux de travail en temps de COVID?

L’essence des communications demeure la même. En ce sens, l’utilisation de l’affichage numérique ne change pas vraiment, mais il faut bien sûr prioriser le contenu le plus important. Voici quatre types de messages à partager.

Informer les employés et visiteurs à propos des mesures sanitaires et de sécurités

Évidemment, vous pouvez rappeler aux gens de se désinfecter les mains et de porter un couvre-visage. Vous devriez aussi donner des instructions sur les changements dans l’aménagement de vos installations en raison des règles de distanciation sociale. Pour une communication efficace, les écrans doivent être bien visibles et au minimum être installés dans les zones où la circulation est plus élevée.

Accueillir les clients de manière personnalisée

Les équipes de ventes et de marketing peuvent afficher des messages de bienvenue pour accueillir leurs clients. Tout comme les autres canaux de communications marketing, les messages doivent être le plus personnalisés possible, notamment en affichant le nom et le logo de l’entreprise. À ce propos, il est également pertinent d’aller un peu plus loin en affichant le nom des personnes que vous accueillez et en présentant quelques réalisations correspondant à leurs besoins.

Souligner les réussites des employés et de l’entreprise

Une équipe a-t-elle récemment livré un projet qui a dépassé les attentes? Un employé a-t-il récemment acquis une nouvelle certification? Une collègue s’est-elle démarquée lors d’une compétition? L’entreprise a-t-elle atteint ses objectifs? Il ne s’agit là que de quelques exemples de contenus qui méritent d’être affichés sur vos moniteurs. Ce type de contenu motive les employés et renforce leur sentiment d’appartenance envers l’entreprise.

Diffuser les messages administratifs et des ressources humaines

La direction peut utiliser les moniteurs d’affichage numérique pour rappeler aux employés les objectifs de leur service ou de l’entreprise; ils se focaliseront ainsi sur l’atteinte de ceux-ci. Le service des ressources humaines peut également se servir des écrans pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux collègues, donner de l’information sur la prochaine période de vacances, publier des modifications apportées aux politiques et inviter les employés à une activité sociale.

Les affichages en milieu de travail peuvent également être interactifs. À cet effet, voici un exemple de projet interactif réalisé chez Industrielle Alliance. D’ailleurs, ce projet est finaliste au concours international Digital Signage Awards 2021.

En conclusion, l’affichage numérique en milieu de travail est toujours pertinent et le sera plus que jamais lorsque les gens retourneront au bureau. Toutefois, il sera intéressant de voir comment cette technologie s’adaptera au mode hybride télétravail et présentiel. Le logiciel de gestion de contenu ITESLIVE permet déjà de gérer un réseau d’affichage numérique à distance et d’envoyer cette information directement sur n’importe quel appareil (ordinateur, mobile, tablette, écran de veille).

Dès que l’on entre dans une école, on le sait juste en regardant les murs tapissés d’affiches d’organismes et de feuilles 8 ½ x 11 imprimées par les membres du secrétariat. Souvent, le membre du personnel, par manque de temps ou par oubli, n’enlève pas les papiers qui ne sont plus pertinents. Toutes les communications sont importantes, mais il y en a tellement de vieilles et de récentes affichées un peu partout qu’on y prête plus attention. Parfois, on accuse les étudiants de ne pas avoir pris leurs responsabilités en s’informant… mais en y pensant bien, est-ce vraiment de leurs fautes? La confusion est bel et bien présente. Connaissez-vous l’affichage numérique? Savez-vous ce qu’il faut diffuser et où les afficher? Voici quelques informations pour vous aiguiller.

Qu’est-ce que l’affichage numérique ?

Un logiciel d’affichage numérique est conçu pour aider votre organisation à mieux communiquer. Les communications doivent être faciles à partager pour votre établissement et faciles à comprendre pour vos étudiants. Voici deux exemples de fonctionnalités intéressantes pour votre domaine:

Balise d’affichage des dates de messages

Dès la création de votre message, il est possible d’y mettre une date de début et une date de fin. Par exemple, vous devez afficher une date limite pour les inscriptions à un tournoi de volleyballs, soit le 27 novembre. Par contre, le début des inscriptions est le 9 novembre. Donc, si vous voulez créer le message d’avance, vous pouvez déjà y mettre la date de début et de fin. De cette façon, vous vous assurez que tout le contenu affiché sera toujours pertinent.

Création de messages à distance et en temps réel

La solution logicielle est basée sur l’infonuagique (« cloud based »): elle est donc accessible de n’importe où et à partir de n’importe quel ordinateur. Même en télétravail, vous pouvez créer des messages et importer des images ou des vidéos directement sur la plateforme, et le nouveau contenu s’affichera sur les écrans en temps réel.

Où installer les écrans et quoi diffuser?

Aux entrées

Ce sont les endroits où tous les étudiants, le personnel et les visiteurs entrent et sortent, et ce, plusieurs fois par jour. Il est donc primordial d’exploiter les entrées pour y mettre du contenu général, et approprié puisque c’est le seul endroit où tous sont assurés de voir ce que vous leur proposez. Optez pour des messages d’intérêt général comme les règles sanitaires, les vignettes de stationnement disponible, la météo, les nouvelles ou les indications vers les endroits importants comme la cafétéria, le secrétariat ou les casiers.

À la cafétéria

L’affichage numérique peut être utilisé ici pour deux besoins distincts, l’un pour afficher le menu et l’autre pour afficher du contenu éducatif et informatif.

Le menu numérique permet de changer rapidement les prix et les repas selon le jour et le moment de la journée (déjeuner, dîner, souper). Le tout peut être programmé pour que tous les jours les menus changent à une heure précise. Le logiciel d’affichage numérique permet aussi de faire les changements en temps réel ou à l’avance. En outre, un menu numérique est beaucoup plus facile à lire un menu numérique qu’un menu papier.

Les contenus éducatifs et informatifs peuvent être affichés sur plusieurs écrans et peuvent être synchronisés de manière à ce que tous les écrans affichent le même contenu simultanément. Les communications destinées aux étudiants comme le renouvellement de la carte Opus, les dates limites pour l’inscription au cégep, les formations offertes ou la date de prise de photos des finissants peuvent être diffusées dans la cafétéria. Les étudiants s’y trouvent souvent souvent durant leur pause ou à l’heure du dîner pour étudier ou parler avec leurs amis : Ils seront donc mieux disposés à lire ces informations et y seront plus réceptifs.

Salle du personnel

Les professeurs reçoivent énormément de courriels, que ce soit de la part des étudiants, de la direction, des membres du secrétariat ou du syndicat. Parfois, les messages importants ne sont pas lus, car ils sont noyés dans d’autres messages et ils ne sortent pas du lot. Dans un même ordre d’idées, les pigeonniers des enseignants sont aussi remplis de listes des élèves, d’invitations à un séminaire, de rappels pour dîner de Noël, d’avis pour une nouvelle carte d’adhésion provenant de leur syndicat, etc. Votre message important ne sera pas nécessairement lu par les enseignants. Dans la salle du personnel, vous avez toute l’attention des membres du personnel et des enseignants, car la plupart d’entre eux passent l’heure du dîner et le temps de pause à cet endroit. Vous pouvez en profiter pour leur diffuser des messages qui les concernent comme la date limite pour les demandes de vacances, les rappels de rencontres ou les nouvelles mesures. Et pourquoi ne pas ajouter du contenu plus léger comme la météo, les nouvelles ou les informations routières pour attirer davantage leur attention.

Le logiciel d’affichage numérique facilite la gestion et la création des messages à diffuser et garder vos communications à jour. Les informations partagées sont aussi importantes que l’endroit où elles sont diffusées. Bref, les messages bien communiqués et diffusés au bon endroit améliorent la réception de l’information par les étudiants, les membres du personnel et les enseignants. Vous pouvez essayer notre logiciel gratuitement afin de voir ces résultats.

L’intelligence artificielle est de plus en plus présente dans toutes les sphères de la société. Les définitions et appellations sont variées en termes d’initiatives et de stratégies marketing afin de positionner des produits. Il n’en demeure pas moins que le concept fondamental se résume à la capacité de transformer une machine afin que son raisonnement soit aussi complexe que les capacités cognitives d’un être humain. Afin d’en arriver à ce résultat, les chercheurs en informatique cognitive ne se contentent pas de maîtriser la programmation de logiciels: ils étudient le fonctionnement biologique du cerveau humain,l’interprétation des cinq sens (la vue, l’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat) et les réactions appropriées par rapport à l’information capturée.

Figure 1. Reconnaissance faciale par des concepts de vision par ordinateur

Les cinq sens sont pour l’être humain des capteurs d’information. Ces informations sont ensuite transférées au cerveau et analysées par un réseau de neurones. À la suite de cette analyse, le cerveau décide d’une réaction à générer en conséquence de l’information reçue. À titre d’exemple, lorsqu’un humain regarde un panneau d’affichage dynamique affichant des informations sur le nombre de places disponibles dans un stationnement, le sens sollicité est la vue. Les capteurs d’information de ce sens sont les yeux, qui eux s’occupent de percevoir l’information présente sur l’écran. Les informations concernant le nombre de places disponibles sont ensuite transférées au cerveau aux fins d’analyse. Dans le cas où le cerveau détermine qu’il n’y a plus de places disponibles, la commande envoyée au corps humain sera de continuer sa route vers un autre stationnement. Dans le cas contraire, les instructions seront d’entrer dans le stationnement afin d’y garer le véhicule.

Figure 2. Représentation d’un réseau de neurones sous forme d’un cerveau humain

D’un point de vue plus technique, la différence fondamentale entre les algorithmes traditionnels et l’intelligence artificielle est qu’un algorithme traditionnel se résume en une séquence d’opérations mathématiques afin d’arriver à un résultat voulu. Dans le cas de l’intelligence artificielle, les algorithmes traditionnels sont certes utilisés, mais les résultats reposent sur un ensemble de données massives. Cette méthode permet donc une adaptabilité temporelle des comportements d’un algorithme. Par exemple, prévoir les effectifs d’un bureau médical en fonction du taux d’occupation d’une salle d’attente donnera des résultats différents en été et en hiver, car en hiver, le taux de contamination de maladies telle que l’influenza est beaucoup plus élevé. Des systèmes informatiques permettent ce genre d’analyse sans le soutient de l’intelligence artificielle. La valeur ajoutée de l’intelligence artificielle dans ce contexte serait l’installation de caméras capturant les symptômes visibles chez chaque individu par des concepts de vision par ordinateur. Lorsque le médecin posera ses diagnostics, il sera possible de faire la corrélation entre des symptômes visibles et les maladies associées. Il y a donc une notion de capture d’information visuelle, l’interprétation de ce qui a été vu ainsi que la confirmation par les médecins de la situation réelle. Cette chaîne permet donc à la machine d’apprendre les bons résultats basés sur ses observations. Il s’agit du concept de l’apprentissage machine. Lorsque suffisamment de données seront collectées et validées, la machine sera en mesure de poser ses propres diagnostics préliminaires et de faire des suggestions,(par exemple, isoler les patients suspectés d’avoir la grippe ensemble afin d’éviter de contaminer les gens présents pour une foulure de cheville).

La chaîne devient donc très complexe et contient des étapes multiples. Il importe donc dès le départ de déterminer un but à atteindre avec l’intelligence artificielle. Ce but étant fixé, la collecte des données et d’information sera donc pertinentes avec l’objectif à atteindre qui représente la recommandation ou l’action que le système posera.

Figure 3. Représentation d’un réseau de traitement d’information

Le concept primitif de l’intelligence artificielle a été établi par le créateur du processeur Alan Turing lors de ses travaux pour l’armée britannique lors de la Deuxième Guerre mondiale. Le concept de validation de la qualité d’une intelligence artificielle est très simple: un être humain conversant avec une machine ne doit pas se rendre compte qu’il s’agit d’une machine. Ce concept est connu dans le domaine comme le «Test de Turing». Il n’existe pas de preuves que ce test a été réussi depuis l’invention de l’ordinateur. Toutefois avec l’évolution de la capacité de calcul des machines de concert avec les recherches en intelligence artificielle, il reste à voir qui sera la première équipe de chercheurs qui sera en mesure d’atteindre l’objectif de concevoir une machine qui pourra imiter parfaitement un humain, et ce, sans que ce dernier en soit conscient.

Figure 4. L’inventeur du processeur: Alan Turing

Références

Britannica – Alan Turing – British mathematician and logician. Récupéré le 19 novembre 2020 du site: https://www.britannica.com/biography/Alan-Turing

The Next Web – A glossary of basic artificial intelligence terms and concepts. Récupéré le 19 novembre 2020 du site: https://thenextweb.com/artificial-intelligence/2017/09/10/glossary-basic-artificial-intelligence-terms-concepts/

Tous les usagers d’ordinateur ont déjà vécu cette situation: dans un moment où ils doivent se concentrer sur une urgence opérationnelle, un logiciel s’ouvre de façon intrusive afin que vous y portiez attention. Le logiciel vous mentionne qu’une mise à jour est disponible. Devant le choix de procéder à la mise à jour (qui prend généralement quelques minutes) ou de la reporter, c’est généralement l’urgence du moment qui oriente la décision. Il sera tentant de reporter cette mise à jour afin de livrer un document à temps ou satisfaire un client sur-le-champ. Cette décision pourrait se révéler très coûteuse et peut générer des incidences importantes sur la crédibilité de l’entreprise, principalement lors de fuites de données sensibles.

Les cyberattaques – L’ennemi #1 de l’entreprise

En 2017, une grande firme de validation de solvabilité a été victime d’une cyberattaque, ce qui a eu comme conséquence la divulgation d’informations financières d’environ 150 millions de personnes et d’entreprises en Amérique du Nord. L’entreprise avait décidé de repousser l’installation de mises à jour. Lorsque la cyberattaque a eu lieu, la mise à jour de sécurité qui devait colmater cette brèche, qui était disponible depuis 2 mois, a causé des torts irréparables à cette entreprise. La décision de repousser cette mise à jour et ses impacts se sont transformées en poursuites judiciaires. Finalement, le report de cette mise à jour a couté plus de 700 millions $ US à l’entreprise.

L’affichage numérique – Les incidences

Le parc informatique supportant un réseau d’affichage numérique nécessite des mises à jour constantes en temps opportun. L’affichage numérique est un domaine constamment en évolution continue et à la fine pointe de la technologie. Afin d’appuyer ces logiciels innovateurs et performants, il faut avoir les outils en place afin de contrer toute vulnérabilité possible. La sécurité d’un réseau d’affichage est cruciale, car les incidences sont visibles rapidement par les gens regardant les contenus diffusés. À titre d’exemple, si une municipalité veut afficher des avis d’ébullition sur ses écrans extérieurs, il est important que la sécurité soit accrue pour accéder à son contenu afin d’éviter l’implantation de messages erronés qui pourraient avoir des conséquences sur la santé publique.

Conclusion

Les mises à jour de son système d’exploitation permettent l’utilisation de fonctionnalités additionnelles, mais les avantages porte principalement sur la gestion des vulnérabilités. Ces mises à jour appliquent des correctifs afin de constamment améliorer la sécurité au sein d’un système et permettent d’éviter des épisodes coûteux tels que décrit dans l’exemple plus haut. Il est donc crucial que toutes entreprises possèdent les ressources et/ou les fournisseurs de services nécessaires afin de s’assurer de la sécurité du parc informatique et de ses mises à jour logicielles.

Références

Norton – 5 reasons why general software updates and patches are important (2019). Récupéré le 10 novembre 2020 du site: https://us.norton.com/internetsecurity-how-to-the-importance-of-general-software-updates-and-patches.html

Microsoft – Improving the Windows 10 update experience with control, quality and transparency (2019). Récupéré le 10 novembre 2020 du site: https://blogs.windows.com/windowsexperience/2019/04/04/improving-the-windows-10-update-experience-with-control-quality-and-transparency/

État de Washington – Bureau du procureur général (2019). Récupéré le 10 novembre 2020 du site: https://www.atg.wa.gov/news/news-releases/equifax-pay-700m-following-ag-investigation